En 2024, plus de 4 milliards d’électeurs votent dans le monde. Des élections -prévues ou imprévues comme en France ou en Iran- sont organisées dans 70 pays… et l’UE. Leurs résultats- quelquefois inattendus et souvent irréguliers- confirment l’érosion de la démocratie dans les régimes historiques, comme l’illustre la campagne électorale aux Etats-Unis.
Alors que se confirme un tournant majeur des relations internationales bouleversées par la guerre d’Ukraine, où s’affrontent indirectement, sur le territoire de l’Europe, l’Ouest et l’Est sous les yeux du « Sud global ». Un autre ordre mondial en gestation remet en cause la mondialisation, et affaiblit la lutte collective contre la crise climatique, menace majeure au XXI° siècle.
LA FIN DE LA MONDIALISATION ?
Néolibérale dès les années 80, la mondialisation, au départ sous influence américaine, a eu des effets économiques et sociaux spectaculaires. Sa mise en cause, depuis 15 ans et la crise financière de 2008, définit de nouvelles stratégies économiques et affaiblit la réponse collective aux enjeux globaux comme la crise climatique.