« La peur du Teuton », « La Sainte-Victoire », la popularité du prénom Marius en Provence et pas seulement dans la Trilogie de Pagnol, voilà quelques jalons qui évoquent une grande figure oubliée, le consul romain Caius Marius. Dans le « roman national », aussi bien pour la cité grecque de Marseille alliée traditionnel de Rome, que pour la Gaule transalpineromaine et le monde des tribus gauloises indépendantes de la « Gaule chevelue », il est bien « l’homme providentiel ». En effet, il arrêta, en -102, sur les bords de l’Arc, la première invasion celto-germanique, celle des Cimbres, Teutons, Ambrons et Tigurins. Et ce, après une succession de défaites des légions dont la plus douloureuse eut lieu à Orange en -105.
Qui est cet homme, forgeron des légions romaine qui leur donne leurs aigles d’or ? Issu d’un milieu populaire, consul de -104 à -101, il est déjà célèbre comme vainqueur du dernier roi berbère algérien, Jugurtha qui, enchaîné, fait partie de son triomphe à Rome en – 105. Pour quelles raisons et comment ces masses barbares de plus de 400 000 personnes ont-elles migrées depuis la Baltique depuis -135 ? Avec quels hommes, tactique et force morale Marius réussit-il à vaincre ces géants migrant au pas lent de leurs troupeaux de bovins ? Quelle traces ce général romain a-t-il laissées ? Autant de questions que de récentes découvertes archéologiques, l’études des sources romaines et des mythes permettent de comprendre en agrandissant « le territoire de l’historien », selon une expression de Pierre Nora.[/vc_column_text][vc_separator type= »transparent » down= »20″][vc_column_text el_class= »color-main »]Les mercredis 18 octobre, 13 décembre 2023, 14 février et 13 mars 2024 de 17h30 à 19h00.
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