LE MOYEN-ORIENT APRÈS 1973, AU CŒUR DES CRISES MONDIALES
Après 1973, chocs pétroliers et montée de l’Islam politique font du Moyen-Orient un épicentre des crises mondiales. Champ clos des guerres interrégionales comme des guerres américaines contre le terrorisme, qui suscitent même la naissance d’un état islamique, c’est l’affrontement entre Israël et l’Iran qui transforme la région depuis le 7 octobre 2023.
Depuis janvier 2025, les Etats-Unis de Donald Trump ont adopté une politique de puissance, comme la Chine et la Russie. Une compétition brutale pour les ressources et les marchés, et même les territoires, qui rejette le multilatéralisme né en 1945, source de la mondialisation. L’ONU est écartée du règlement des guerres en Ukraine et au Moyen-Orient, alors que les 3 grandes puissances nucléaires rêvent de se partager des zones d’influence et s’affrontent dans une « guerre hybride » et l’imposition de normes nouvelles.
Ni le « Sud global » qui peine à s’organiser, ni l’« Occident » qui se décompose, n’ont de réalité géopolitique, malgré des tentatives de plurilatéralisme. Mais ce sont les droits de douane, dont Donald Trump menace tous les partenaires des Etats-Unis, qui peuvent déclencher une crise mondiale, dont les économistes craignent des effets plus graves que ceux de la pandémie.
Les démocraties, dont les citoyens déplorent la faible efficacité, reculent face à des régimes autoritaires, et les partis populistes y exploitent les inquiétudes face à la question migratoire. Des migrations internationales qui sont le fruit des déséquilibres démographiques mondiaux (comme le vieillissement accéléré en Europe et en Asie) et sont aggravées par un dérèglement climatique accéléré qui imposerait une action collective.
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